Quand le travail prend toute la place
- Fanny Bellemare-Martin
- 18 juin
- 3 min de lecture
C’est souvent insidieux. On commence par vouloir bien faire. On veut rendre service, être un employé modèle, faire preuve d’une grande éthique professionnelle ou encore être un entrepreneur prospère, quelqu’un qui réussi dans la vie, qui accompli beaucoup de travail dans sa journée parce qu’il faut… pour réussir.
Ça commence doucement. Tu réponds à un courriel de plus. Tu veux finir un dossier, être disponible pour tes collègues, tes clients ou ton patron. Puis, un jour, tu te rends compte que le travail prend beaucoup de place, toute la place, du temps, de l’énergie.
Tu n’as plus de temps pour toi, pour répondre à tes besoins. Tu es moins souvent à la maison et quand tu arrives, fatigué, stressé, tu montes le ton avec ta douce moitié ou tes enfants. Tu es impatient. Les choses ne vont pas assez vite à ton goût ou ne respectent pas ton rythme.
Je rencontre régulièrement des clients – gestionnaires, professionnels, entrepreneurs – qui arrivent épuisés, déconnectés d’eux-mêmes, à boutte, parfois en colère, parfois triste.
Ce sont des personnes brillantes, passionnées, généreuses. Des gens qui ont à cœur de bien faire, mais qui se sont oubliés en chemin.
Le travail devient alors une réponse automatique. Un refuge parfois. Une stratégie d’évitement souvent. Éviter quoi ? Le vide intérieur, la peur de ne pas être assez, le besoin de reconnaissance, ou encore une blessure plus ancienne qui pousse à prouver constamment sa valeur.
Le travail est une façon de se prouver que l’on a réussi, que l’on mérite le respect, que l’on mérite d’être aimé.
Derrière l’hyperproductivité, y a-t-il une blessure?
Quand on gratte un peu, on découvre que ce trop-plein d’activité cache parfois un grand vide d’estime ou une blessure d’abandon qui fait qu’on croit devoir mériter sa place… même en amour, même dans sa famille. Le cerveau, programmé pour survivre, a appris à se faire aimer en étant performant, indispensable, toujours disponible. Mais à quel prix?
En hypnose, on peut aller doucement revisiter ces mécanismes inconscients afin de les transformer. J’accompagne mes clients à retrouver leur juste place — pas celle qu’ils croient devoir occuper pour être aimés ou validés, mais celle qui respecte leur rythme, leurs besoins, leurs aspirations profondes.
Je t’aide à relativiser, à mieux gérer le stress et ramener les différentes sphères de ta vie dans un espace plus équilibré pour toi.
Reprendre contact avec soi
Quand le travail prend toute la place, ce n’est pas juste l’agenda qui déborde, c’est l’espace intérieur qui se rétrécit. On n’entend plus ses élans, ses intuitions, ses désirs. On vit en mode “faire”, rarement en mode “être”.
Mon rôle comme hypno-coach, c’est de créer un espace sécurisant où mes clients peuvent se déposer, ralentir, respirer. Parfois, ils découvrent qu’ils n’ont jamais appris à s’arrêter. D’autres réalisent qu’ils ne se sont jamais demandé ce qu’ils voulaient vraiment — en dehors de ce que le monde attend d’eux.
Revenir à l’essentiel
Ce retour à soi ne se fait pas en un claquement de doigts. Mais chaque prise de conscience ouvre une porte. Chaque séance permet de relâcher un peu de pression, de reconnecter à un sentiment de paix intérieure. Et peu à peu, on réapprend à mettre des limites, à dire non sans culpabilité, à faire des choix alignés.
Et toi, est-ce que tu sens que le travail prend trop de place? Si cet article résonne en toi, je t’invite à prendre un moment pour t’écouter. Et si tu sens que c’est le bon moment pour aller plus loin, je suis là pour t’accompagner.

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