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La blessure d'abandon - comment je m'en suis sortie

Photo du rédacteur: Fanny Bellemare-MartinFanny Bellemare-Martin

Dernière mise à jour : il y a 2 jours

« Guérir de la blessure d’abandon, ce n’est pas oublier le passé ou nier la douleur, mais apprendre à ne plus laisser ces expériences définir qui l’on est. C’est un chemin vers plus de liberté intérieure, d’amour de soi et de relations épanouissantes. »

 

Ce texte n’est pas de moi. C’est ChatGPT qui l’a généré. Cela dit, il exprime tellement bien ce que je crois profondément depuis que je me suis engagée sur la voie de guérison de ma propre blessure que j’ai choisi de te le partager.

Jeune adulte, je me suis souvent fait dire que j’étais « dépendante affective ». Ça me choquait et je rejetais la chose du revers de la main. C’est comme si on me disait que j’avais un gros défaut!

Pourtant oui, j’étais une dépendante affective. Pas juste en amour, en amitié aussi.

Je suis restée dans des relations même quand elles étaient violentes ou à sens unique car je ne pouvais pas m’imaginer être bien toute seule.

Je cherchais l’attention des autres constamment. Je veux me faire dire que je fais bien les choses et que je vaux la peine.

J’évitais les conflits le plus possible. La simple idée d’avoir à argumenter me donnait l’envie de vomir.

J’étais aussi celle qui voulait sauver le monde! En commençant par tous ceux qui se trouve sur mon chemin. J’ai répondu OUI à toutes les demandes d’aide de mon entourage qu’elles soient urgentes ou non, logiques ou irrationnelles, souvent au prix de ma santé physique et mentale. Pourquoi? Pour être AIMÉE!

Je viens d’une famille où mon père s’effaçait presque tout le temps derrière ma mère. Il était rarement présent à la maison (2 jobs, un grand jardin à cultiver l’été, du bois à couper en hiver, bref, tout pour ne pas être là!). Quand j’avais des problèmes avec ma mère (ce qui était fréquent), il ne pouvait pas m’aider. Il n’était pas là.

J’ai donc grandi avec le besoin de m’appuyer sur les autres et surtout avec le désir insatiable d’être aimé de gens (d’hommes) qui me dénigraient ou me donnaient plein d’indices qu’ils allaient me laisser tomber.

J’ai vécu énormément de colère et de peine dans mes relations. Je me rends compte aujourd’hui, qu’une bonne partie de cette colère était dirigée vers mon père mais je ne m’en rendais pas compte. Maudit conflit de loyauté!

Après avoir pris conscience des impacts qu’a eu cette dynamique familiale sur moi, j’ai décidé de me prendre en main.

Une « blessure de l’âme », ce n’est pas une fatalité. C’est la somme de nos perceptions et la façon que nous avons pris pour se protéger et évoluer dans la vie.

Ces façons d'être et de faire se changent avec du travail sur soi et du temps.


Pour ma part:

J’ai fait beaucoup d’introspection.

J’ai accepté ma colère et je l’ai extériorisée.

Je reviens régulièrement à moi grâce à la cohérence cardiaque que je pratique à tous les jours. J’ai aussi une routine de yoga (j'ai adopté la plateforme "mon yoga virtuel" que j'adore), méditation, marche au grand air et sport plus cardio que j’alterne durant la semaine.

J’ai remis les choses en perspectives d’abord en « détrônant » mon père de son piédestal. (Loin de moi l’idée de faire son procès ici. Mon père a plein de belles qualités. Par contre, il n’était pas là quand il aurait dû y être).

J’ai appris à être bien seule.

J’ai appris à mettre mes limites autant au travail que dans mon couple (car oui, je suis maintenant en couple avec un homme bon et bienveillant).

J’ai travaillé mon estime personnelle entre autre en ne mettant pas tous mes oeufs dans le même panier et en revoyant l'énergie que je mets dans mes projets et dans mes relations.

Je suis bienveillante envers moi-même (ce qui me demande encore du travail)

Je crois fermement qu’avec du travail sur soi et de la persévérance, on peut avoir une vie sereine et équilibrée.

Tout n’est pas parfait et les changements ne se font pas sur un claquement de doigt. Mais "mon bateau" a changé de bord pas mal .

Mes relations interpersonnelles sont plus saines.

Aujourd'hui, je crois que je peux aider les autres à mieux vivre avec leurs propres blessures. Je ne les sauverai pas par contre. À chacun de se prendre en main.

 

 

 



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