Et si tu faisais passer tes besoins en premier, avec amour?
- Fanny Bellemare-Martin
- 18 juin
- 2 min de lecture
As-tu cette croyance tenace que s’occuper de ses besoins, c’est être égoïste? Pourtant, nos besoins sont des invitations claires à nous aimer mieux. À s’aimer soi-même.
Comment te perçois-tu? Intérieurement (peut-être même inconsciemment), crois-tu que tu n’aies pas le droit d’exister pleinement? Et donc d’avoir des limites et des besoins?
💔 Blessure d’humiliation : une atteinte à la dignité personnelle
Il est possible que tu portes en toi une blessure d’humiliation. Si c’est le cas, tu as grandi en te sentant jugé·e, ridiculisé·e, ou diminué·e pour ce que tu faisais (ou ne faisais pas)… mais aussi pour ce que tu ressentais et ce dont tu avais besoin. Tes besoins n’ont pas été reconnus, validés, honorés.
Résultat ? Tu as appris à :
réprimer tes besoins pour ne pas déranger, ne pas être un « fardeau » ;
te sacrifier pour les autres afin d’éviter la honte ou la culpabilité ;
te punir intérieurement comme si de penser à toi était mal.
Entretenir des comportements masochistes (comme de manger des cochonneries même si tu sais que ce n’est pas bon pour toi ou encore d’entretenir des relations malsaines avec des gens)
🧭 Retrouver l’amour de soi passe par la réhabilitation des besoins
Quand on veut s’affranchir de la blessure d’humiliation, l’une des étapes les plus importantes est de réapprendre à écouter et honorer ses besoins, sans honte ni culpabilité.
Cela peut être déstabilisant au début :
“Ai-je vraiment le droit d’avoir besoin de repos ? D’affection ? D’intimité ? De dire non ?”
Mais petit à petit, chaque geste de reconnaissance envers soi devient un acte de réparation et d’amour envers soi-même. Et pas juste ça, quand tu prends le temps d’identifier tes besoins et de prendre action pour les honorer, tu envoies comme signal à ton cerveau que tu vaux la peine.👉 Arrête de te faire passer en 2e pour ne pas déranger. Tu as le droit d’exister pleinement!
Tu as des besoins, et ils sont légitimes.” Tu mérites qu’ils soient respectés.
Tu as peut-être appris à ne pas déranger.À ne pas en demander trop.À te faire petit(e), discret(e), serviable…À t’oublier un peu.
Quand on porte la blessure d’humiliation, on a souvent grandi avec l’idée que nos besoins sont gênants, voire honteux.Trop sensible, trop intense, trop dérangeant.Alors on les tait. On les minimise. On les sacrifie. Et parfois, on se sacrifie avec.
Tu as le droit d’avoir besoin de :
- repos.
- Respirer, être seul
- d’être entendue, soutenue, aimée, touchée…
Tes besoins ne sont pas un caprice.💬 Et si, aujourd’hui, tu te posais cette question:“Quel besoin ai-je trop longtemps fait taire… et qui aimerait être accueilli maintenant ?” De quoi aies-je besoin en ce moment qui sera de l’amour pour moi?

Tu n’as rien à prouver. Tu n’es pas “trop”. Tu es juste humaine, entière, et digne d’amour. Et chaque fois que tu honores un de tes besoins, tu répares une partie de cette blessure ancienne.
Chaque fois que tu reconnais un de tes besoins et que tu y réponds avec bienveillance, tu choisis l’amour de soi. Pas l’orgueil. Pas l’indifférence. L’amour. Celui qui apaise, qui soutient, qui construit. Celui qui te rend entière, solide, vivante et authentique
L’amour de soi, c’est un choix quotidien.
Alors, quel besoin choisiras-tu d’honorer aujourd’hui?









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