top of page
Photo du rédacteurFanny Bellemare-Martin

Le surpoids et notre relation à la nourriture

Dernière mise à jour : 29 juin 2023

Le surpoids et la perte de poids est un sujet complexe et, oui, un sujet délicat.

Le surpoids et notre relation à la nourriture

Quelle est votre relation à la nourriture?

Désirez-vous maigrir, changer la relation que vous entretenez à la nourriture ou avec votre image corporelle?

Est-ce que vous mangez vos émotions ou vivez de grands stress?


* Vous avez besoin d’en jaser et d’explorer des solutions durables pour y parvenir?


Que vous mangiez pour vous protéger, pour combler un vide ou encore pour faire passer les mots que vous n’osez pas dire, il y a des moyens de faire autrement afin que vous soyez heureux et fiers de vous.


Curieusement, lorsqu’il est question de surpoids ou de pertes de poids, plusieurs enjeux peuvent vous venir à l’esprit.


Dans un premier temps, je vous invite à modifier la façon de nommer votre intention, car tout ce que vous « perdez », votre cerveau veut le retrouver. Ce qui explique en partie le « phénomène du yoyo ».


Donc, quand il est question de maigrir, de changement d’image corporelle ou encore de laisser aller ces quelques livres en trop, il est intéressant de regarder l’ensemble de votre mode de vie et tout ce que sous-tend votre relation à la nourriture, car oui, manger peut être très émotif!


Voici certains enjeux qui peuvent se poser quand quelqu’un veut maigrir :

1) Le choix de suivre un régime restrictif : certaines personnes peuvent choisir de suivre un régime restrictif qui limite sévèrement certains types d’aliments ou encore les quantités consommées. Il se peut que ce type de régime entraîne aussi son lot de frustrations et une obsession par rapport à la nourriture.


Afin d’éviter que cela entraîne des carences nutritionnelles, je vous suggère d’être suivi(e) par votre médecin ou encore un(e) nutritionniste dûment formé(e).


2) Le fameux « phénomène yoyo », pour sa part, peut avoir un impact néfaste sur l’estime et la confiance en soi. Il peut également créer un sentiment de découragement et de frustration à long terme.


3) Pressions sociales : La société accorde souvent une grande importance à l’apparence physique et à la minceur. Même si cela tend à changer, cela peut entraîner des pressions sociales pour perdre du poids et encore là, nuire à l’estime de soi.


4) La focalisation constante sur la perte de poids et des objectifs irréalistes peut entraîner une mauvaise relation à la nourriture et entraîner une négligence des autres aspects importants de la vie. De plus, quand les objectifs ne sont pas atteints, il y a un risque de ressentir de la honte, de la culpabilité et un sentiment d’échec qui n’aident en rien l’estime de soi.


5) Si vous pensez souffrir de boulimie ou d’anorexie, il est important de consulter votre médecin.




Comme il y a une forte teneur émotive dans notre relation à la nourriture, adresser l’aspect émotionnel de la chose est essentiel pour développer une relation saine à la nourriture et atteindre des objectifs de bien-être durable.


Que vous mangiez pour vous protéger, pour combler un vide émotionnel ou faire face à des émotions difficiles, il existe des solutions pour vous aider à adopter de nouvelles habitudes alimentaires et à gérer le stress de manières plus saines.


Voici quelques approches qui peuvent vous être utiles :


1) Thérapie individuelle : Consulter un(e) thérapeute spécialisé(e) dans les troubles de l’alimentation peut être bénéfique pour comprendre les raisons sous-jacentes de votre relation problématique avec la nourriture. La thérapie individuelle peut vous aider à explorer les émotions, les schémas de pensées et les comportements qui contribuent à votre façon de manger. Vous pouvez ainsi développer des stratégies pour faire face à ces problèmes de manière plus constructive.


2) Thérapie cognitivo-comportementale (TCC) : La TCC est une approche thérapeutique utilisée pour traiter les troubles de l’alimentation. Elle se concentre sur la modification des pensées et des comportements néfastes liés à l’alimentation. En travaillant avec un thérapeute en TCC, vous pouvez apprendre à identifier les schémas de pensées négatives, à développer des stratégies de gestion des émotions et à adopter des comportements alimentaires plus sains. La TCC s’appuie sur l’idée qu’il existe une interaction entre nos façons de penser (cognition), de ressentir (émotions), d’agir (comportement) et, plus particulièrement, que ce sont nos pensées qui déterminent nos émotions et nos comportements.


3) Alimentation intuitive : l’alimentation intuitive est une approche qui met l’accent sur l’écoute de ses signaux internes de faim et de satiété, plutôt que de suivre des règles strictes ou de compter les calories. En apprenant à reconnaître et à répondre aux besoins de votre corps, vous pouvez développer une relation plus intuitive et positive à la nourriture. Un(e) nutritionniste spécialisé(e) en alimentation intuitive peut vous guider dans ce processus.


4) Gestion du stress : Si vous utilisez la nourriture comme moyen de gestion du stress, il est important de trouver d’autres stratégies de relaxation et de gestion émotionnelle plus saines. Cela peut inclure la pratique de techniques de respiration profonde, la cohérence cardiaque, la méditation, le yoga, l’exercice physique régulier, le soutien social, l’écriture ou toute autre activité qui vous aide à vous détendre et à vous recentrer.


5) Soutien social : Rechercher le soutien de personnes bienveillantes peut être très bénéfique lorsqu’il s’agit de modifier votre relation à la nourriture. Participer à des groupes de soutien, rejoindre des communautés en ligne ou partager vos expériences avec des amis proches ou des membres de votre famille peut vous aider à vous sentir compris(e) et soutenu(e) dans votre parcours de perte de poids et de bien-être émotionnel.


6) Hypnothérapie : l’hypnose permet de modifier des comportements alimentaires tout en prenant soin des besoins sous-jacents au fait de manger, autre que pour se nourrir. Elle est aussi très utile pour aller sonder les liens émotifs qui sont derrière les comportements alimentaires et cela permet de régler les problématiques à la base. Une fois le problème réglé, la solution qui consistait à manger possiblement en trop grande quantité ou des aliments propices à la prise de poids n’a plus sa raison d’être.


Il est important de noter que ces solutions peuvent varier d’une personne à l’autre et qu’elles peuvent aussi être complémentaires l’une et l’autre.

Souvenez-vous que chaque parcours est unique et qu’il est essentiel d’adopter une approche globale pour promouvoir un bien-être physique et émotionnel durable.


« Un jour ou l’autre on a tous une montagne à gravir. Un pas à la fois, on va y arriver! »



Comments


bottom of page